Il était une fois l’Irlande…

1 02 2011
En ouvrant ce blog, j’étais parfaitement conscient qu’il fallait tôt ou tard faire un arrêt sur la question irlandaise à travers son histoire.

Cela me paraît un passage obligé pour comprendre un peu mieux les enjeux actuels. On ne peut pas dire que l’Irlande ait une proximité particulière avec la francophonie. Alors comme bien souvent, on s’arrête aux quelques clichés que l’on a entendu plus que vécu.

Alors je vais tâcher de dépasser les images souvent répandues, celles de gens aimant la fête, la musique et la Guinness avec en toile de fond une guerre entre catholiques et protestants et le nom de l’IRA souvent associée à une bande de terroristes.

Pourquoi cette guerre et pourquoi tant de violence?

J’espère que vous le comprendrez un peu mieux au travers de la chronologie qui va suivre.

Je tiens à préciser que mes sources viennent de l’encyclopédie Wikipedia ainsi que de « Notre jour viendra » de Gerry Adams.

Bienvenue en Irlande!

Les premiers temps :

– 9ème millénaire avant J.-C. : Les traces les plus anciennes laissées par les Hommes remontent à cette époque. Ils sembleraient que ces derniers venaient de l’Europe du Nord en passant par l’Ecosse.

 – de -500 à 500 : On sait que l’Irlande a des origines celtes avec près d’un millénaire de domination pendant cette période.

Saint-Patrick

– 5ème siècle : Début de la christianisation de l’île sous l’impulsion de Maewyn Succat(385-461) qui deviendra plus tard Saint-Patrick, connu pour avoir évangélisé toute l’Irlande. Grâce à lui, l’Irlande est devenue chrétienne et ce sans avoir fait un seul martyr. C’est aussi grâce à lui que le trèfle devient symbole de l’Irlande. Au Rock de Cashel, lors d’un sermon, il présenta une feuille de trèfle comme figure de la Sainte Trinité. Saint-Patrick est fêté le 17 mars, jour de la fête nationale irlandaise.

– 1155 : A cette époque, l’Angleterre est catholique et proche de la papauté. Le Pape de l’époque, Adrien IV, souhaite rapprocher l’Irlande de Rome. Pour ce faire, par un acte officiel appelé « bulle pontificale », le Pape donne la suzeraineté de l’lrlande à Henri II d’Angleterre. A noter que le Pape Adrien IV est le seul pape de l’Histoire à être d’origine anglaise, son vrai nom étant Nicolas Breakspear.

L’Irlande sous tutelle royale :

Commencent alors près de 8 siècles de domination anglaise sur l’Irlande. Du point de vue religieux, tout va bien puisque les deux pays sont catholiques. La papauté n’avait évidemment pas prévu le schisme du 16ème siècle qui verra la naissance de l’anglicanisme et la distance prise par l’Angleterre avec le catholicisme. A l’origine de l’affaire, c’est une demande de divorce que le pape Clément VII refuse à Henri VIII qui voulait épouser sa maîtresse. En 1530, Henri VIII se proclame alors chef de l’Eglise et du Clergé d’Angleterre et pourra ainsi divorcer.

Depuis lors, toute arrivée d’un roi catholique au trône d’Angleterre est perçue comme une menace et le pays connaîtra un bon nombre d’alternance entre influence anglicane et protestante. Du même coup, les contrées sous domination anglaise comme l’Irlande n’ont pas le choix et doivent subir les décisions de Londres.  

L’Irlande qui compose déjà avec un gouvernement anglais doit maintenant aussi perdre ses repères religieux. Il est inutile de rappeler le pouvoir et l’importance de la religion à l’époque. Ce nouveau changement représente donc une vraie révolution et une grande secousse pour le pays attaché à ses racines catholiques. La contestation va grandissante.

– 12 juillet 1690 : Cette date est encore à ce jour vu comme d’une importance capitale. L’Irlande d’aujourd’hui et ses conflits tirent leurs origines de cette date qui vit la bataille de la Boyne, petit fleuve du comté de Louth. Cette bataille opposa le catholique Jacques II d’Angleterre qui fut vaincu par le protestant Guillaume III d’Orange. C’est de là que vient le terme « orangiste » désignant les protestants. Ce jour-là, si Jacques II avait gagné, l’Irlande aurait repris son indépendance politique et religieuse et aurait pu se défaire à tout jamais de l’Angleterre. Jacques II étant déjà chassé du trône d’Angleterre, il ne lui restait plus que l’Irlande mais il ne fut pas en mesure de la garder. Le vainqueur, Guillaume III, roi d’Angleterre et protestant, conserve donc l’Irlande qui continue de subir une certaine influence protestante sous la coupe de Londres.

A noter que chaque 12 juillet des défilés orangistes commémorant cette bataille a lieu tous les ans pour fêter la victoire des protestants sur les catholiques. En 2010, Belfast vécut des émeutes avec son lot de blessés et de dégâts pour plusieurs dizaines de milliers de Livres Sterling.

Puique l’on évoque les couleurs, sachez que le drapeau irlandais, tricolore, s’est inspiré du drapeau français. Le vert représente les catholiques, l’orange représente les protestants et le blanc, qui se trouve au milieu, symbolise la paix et l’harmonie entre les deux communautés.

La domination anglaise continuera d’être combattue par vague plus ou moins intense. On peut retenir Theobald Wolf Tone, à la fin du 18ème siècle, protestant mais avant tout irlandais, réclamera la séparation de l’Irlande et de l’Angleterre. Les soulèvements irlandais qu’il provoquera en 1796 puis 1798 seront des échecs. L’Irlande reste donc anglaise.

La guerre d’indépendance :

Il faudra encore attendre plus d’un siècle et le début du 20ème siècle pour que l’Irlande puisse enfin retrouver son indépendance. En pleine première guerre mondiale, les Irlandais se soulèvent à Dublin et attaquent les bâtiments officiels du gouvernement anglais. Ils se réuniront devant la Poste centrale de Dublin qu’ils occuperont. Ce sera l’insurrection de Pâques de 1916, le 24 avril, une date historique encore largement évoquée de nos jours avec, en tête, James Connolly, l’un des leaders les plus actifs. C’est également au début du 20ème siècle que naissent l’IRA (l’Armée Républicaine Irlandaise) et le mouvement du Sinn Féin.

Cette date fait partie de la mémoire collective du peuple irlandais. Mal organisés et souffrant de désaccords internes, la lutte ne s’est pas propagée au pays entier mais elle est restée centrée sur Dublin. Après six jours de combat, c’est la défaite des Irlandais une fois de plus. Tous les leaders sont condamnés à mort et exécutés par l’armée anglaise dans les jours qui suivent.

Cependant, cet événement fera rentrer l’Irlande dans une nouvelle dynamique. Politiquement, la pression sur l’Angleterre est croissante en raison de la brutalité de son armée qui entraînera un courant de sympathie envers l’Irlande dans le monde et plus particulièrement aux USA où la communauté irlandaise est très importante.

La séparation de l’île :

Pourcentage de catholiques par comté en 1926

L’Angleterre envisage donc de donner plus d’autonomie aux Irlandais et ratifie une loi approuvée en 1920 par le gouvernement du Premier Ministre David Lloyd George. Cette loi appelée loi du gouvernement d’Irlande ou, en anglais, le « Government of Ireland Act » stipule que l’île est séparée en deux. Cette idée est l’oeuvre d’un unioniste du nom de Walter Long, secrétaire en chef pour l’Irlande au sein du gouvernement de Londres.

Le découpage s’est fait selon la concentration de protestants se situant plutôt au nord est de l’île. De plus, à cette époque, il s’agit de la région la plus prospère de toute l’île. Pour faire en sorte que les protestants puissent conserver leur majorité et leur pouvoir, il sera décidé de ne retenir que 6 des 9 comtés de l’Ulster. Les 3 comtés délaissés abritant trop de catholiques. Non seulement l’Irlande est scindée en deux mais le comté de l’Ulster également. L’Irlande du Nord et l’Irlande du Sud, par cette loi, se retrouvent avec deux parlements distincts, régissant leurs affaires chacune de leur côté.

Les Irlandais, toujours sous domination anglaise et révolté par le « Government of Irland Act », continuent de se battre pour leur indépendance et, en 1921, des négociations entre l’Angleterre et l’Irlande débutent. Celles-ci déboucheront sur le traité anglo-irlandais du 6 décembre 1921, signé à Londres. Celui-ci divisera profondément les négociateurs irlandais entre eux et sera à l’origine de la guerre civile irlandaise entre juin 1922 et avril 1923.

Par ce traité, l’Irlande retrouve son indépendance avec son propre gouvernement et devient « l’Etat Libre Irlandais » ou « Irish Free State ». Au moment de la ratification du traité, l’Irish Free State comprend l’île dans son entier, ce qui signifie que l’Irlande du Nord fait partie de l’Irlande. Ce point souleva l’indignation du Premier Ministre d’Irlande du Nord, Sir James Craig, qui protesta contre cette intégration forcée à l’Irlande…

MAIS…

…la clause du traité qui fâchera et divisera le camp irlandais est qu’il est laissé le choix à l’Irlande du Nord de sortir de l’Irish Free State et de rejoindre le Royaume-Uni. Certains négociateurs irlandais se soulèvent contre cette clause et refusent la signature du traité. Malheureusement, ce ne fut pas le cas de la majorité d’entre eux puisque le traité fut finalement accepté et signé par les Irlandais.

Ce qui devait arriver arriva. Le traité anglo-irlandais, bien que signé le 6 décembre 1921, ne devenait effectif que le 6 décembre 1922. Au lendemain de cette date, soit le 7 décembre 1922, le parlement nord-irlandais vote la sortie de l’Irish Free State pour faire allégeance à la couronne anglaise.

L’Irlande reste tout de même ce qu’on appelle un dominion, c’est-à-dire un Etat autonome mais toujours faisant partie de l’empire britannique. C’est en 1933 que le président irlandais, Eamon de Valera, le seul leader rescapé de l’insurrection de Pâques de 1916 en raison de sa nationalité américaine à l’époque, fera abolir le serment d’allégeance au Royaume-Uni. L’Irlande ira même plus loin que certains anciens dominions comme le Canada, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande puisqu’elle sortira également du Commonwealth.

L’Irlande peut enfin vivre comme un Etat à part entière, laissant l’Irlande du Nord aux mains de l’Angleterre. A noter que le ressentiment irlandais contre l’Angleterre reste vif, ce qui peut se comprendre après tous ces siècles de domination. Pour preuve, pendant la deuxième guerre mondiale, l’Irlande, qui restera neutre, interdira à l’Angleterre d’utiliser ses bases aériennes et navales.

Le début des heurts en Irlande du Nord :

L’Irlande du Nord est donc gouvernée par les protestants qui forment la communauté majoritaire du territoire. La minorité catholique vit tant bien que mal cette situation, essayant de conserver leur propre identité religieuse et culturelle tournée vers leur pays de toujours, l’Irlande à qui ils veulent rester fidèles.

Dès la création de l’Irlande du Nord, il y aura des contestations en raison de cette séparation de l’île en deux, ce qu’on appelle aussi la « Partition » et on appelle à un retour de l’Irlande unie.

Les premiers mouvements sérieux commencent durant la deuxième guerre mondiale avec la « Northern Campaign ». Appliquant le dicton « les ennemis de nos ennemis sont nos amis », l’idée vient d’unir les forces irlandaises à celles des nazis afin de battre l’Angleterre. L’Irlande est officiellement neutre durant le conflit et espère secrètement que l’armée allemande parviendra à dominer l’armée anglaise. En tout cas, l’Irlande n’a pas l’intention d’empêcher l’armée allemande dans son mouvement contre l’Angleterre, même si elle ne lui a pas prêté main forte non plus.

Il faut savoir que des liens ont réellement existé entre gouvernement irlandais et allemands, ce qui fut découvert par les Alliés dans les archives de l’administration nazie. Les contacts germano-irlandais en sont principalement restés au stade diplomatique. Toutefois, un message de condoléance adressé en 1945 au ministère allemand pour le décès d’Hitler de la part du président irlandais de l’époque, Eamon De Valera, fut rendu public, ce qui plaça l’Irlande dans un certain embarras. Aveuglé par son désir de réunification de l’île, on peut dire que le gouvernement a cruellement manqué de vision politique et de sens historique. Il en avait déjà manqué en acceptant le traité avec l’Angleterre en 1921 et dans  la situation allemande, les autorités irlandaises n’ont pas mesuré la portée d’un rapprochement avec un gouvernement tel que celui d’Hitler. Cette faute politique eut pour effet de freiner les investissements des Américains et des Canadiens de souche irlandaise jusque dans les années 70.

Cela relève plus de l’anecdote, significative toutefois, car il faut savoir qu’en Irlande, et contrairement au reste de l’Europe, ce n’est pas l’uniforme nazi qui est le plus détesté mais l’uniforme anglais. C’est vous dire l’animosité portée à l’égard des sujets de Sa Majesté!

Outre ce contact avec l’armée allemande, la « Northern Campaign » donna lieu a des incidents et quelques attaques menées par l’IRA contres les autorités nord-irlandaises, notamment la police et l’armée anglaise, mais sans commune mesure avec ce qui allait arriver plus tard. Le but de la campagne est de forcer les Anglais à se retirer d’Irlande du Nord.

Au lendemain de la guerre, l’année 1948 est une période difficile pour l’empire britannique car celui-ci décline. Il s’affaiblit en Afrique, en Inde et abandonne la Palestine, ce qui débouchera sur la création de l’Etat d’Israël avec les suites que l’on connaît et une paix qui semble encore bien loin dans la région.

Dans ce contexte d’affaiblissement de son ennemi, l’IRA entend profiter de la période pour lancer la « Border Campaign » entre 1956 et 1957. Le but reste toujours le même : pousser les autorités anglaises hors d’Irlande du Nord. Une vingtaine de personnes trouvèrent la mort durant cette période, les Irlandais payant le plus lourd tribut.

Alors que le début des années 60 est une période de relative stabilité, la situation va insidieusement se dégrader en Irlande du Nord. Outre la lutte des Irlandais pour la réunification de l’île, un autre sujet inquiète fortement : les catholiques d’Irlande du Nord doivent se battre de plus en plus pour leurs conditions de vie et leur statut.

Les catholiques subissent des discriminations de tous ordres de la part des protestants au niveau de l’emploi, du logement et de leurs droits civiques. Le taux de chômage et la pauvreté gagnent de plus en plus de catholiques qui commencent à se regrouper afin de se faire entendre. Ces mouvements vont s’inspirer de ceux menés aux Etats-Unis par les citoyens noirs américains pour leurs droits civiques. Des marches de protestation commencent à s’organiser sous l’impulsion de la NICRA(Northern Ireland Civil Rights Association) et leur nombre augmente malgré la répression policière et les attaques des protestants.

La tension monte et la fin des années 60 voit la réapparition ou la création de groupes paramilitaires avec notamment l’IRA du côté catholique et l’UVF et l’UDA du côté protestant.

Devant la fin de non-recevoir devant leur demande de justice et d’égalité de traitement, devant la fermeture à tout dialogue et l’interdiction de tout rassemblement de manifestants, la lutte armée va malheureusement prendre le pas à partir de 1969.

Bien que le mouvement soit resté jusqu’ici non-violent, la frustration et la colère n’en étaient pas moins très élevée contre la communauté protestante et rendait la situation de plus en plus tendue. Dans ce contexte, le 12 août 1969, ce fut la goutte qui fit déborder le vase avec les premiers affrontements entre catholiques et protestants dans la ville de Derry. C’est la bataille du Bogside auquel un article lui sera consacré plus tard dans l’année. Beaucoup de spécialistes de la question nord-irlandaise s’accordent à dire que cette date est synonyme du début de ce que l’on appelle « The Troubles » ou les Troubles, période qui va durer jusqu’en 1998 et dont on ignore à quel point encore aujourd’hui elle est tout à fait terminée.

Il va suivre les années noires du conflit dont les principaux événements feront l’objet d’articles séparés afin d’écourter cet article déjà bien long si vous avez eu le courage d’arriver jusqu’ici, ce dont je vous en remercie très sincèrement!

Néanmoins, on peut dire que le conflit va monter en escalade. Plus les interventions de l’armée britannique, de la police de la RUC et de la communauté protestante seront violentes, plus les actions de riposte de l’IRA le seront également. L’IRA verra son nombre de volontaires exploser au début des années 70, suite à la bataille du Bogside et surtout suite au Bloody Sunday, événement dont le Royaume-Uni vient très récemment(le 15 juin 2010) de reconnaître son entière responsabilité et a présenté ses excuses, par la voix de son Premier Ministre, David Cameron. Le traitement infligé par l’armée britannique aux prisonniers républicains(provocations, violences gratuites, arrêstations injustifiées, violation des droits de l’Homme et tortures) vont soulever une bonne partie de la population irlandaise et contribuera de manière très importante au ralliement de l’IRA.

L’IRA n’est pas une entité très simple dans son organisation. Elle connaîtra plusieurs courants, les uns plus modérés, favorisant la voix diplomatique et politique avec le Sinn Féin dès 1994, les autres, plus extrêmistes et eux-mêmes scindés en plusieurs petits groupes agissant par les armes et les attentats.
 
Ainsi, on trouve l’IRA provisoire(l’organisation historiquement la plus importante qui cesse ses activités en 1997 et annonce officiellement le dépôt de ses armes en 2005 – liée au Sinn Féin), l’IRA véritable(Real IRA) et l’IRA continuité(Continuity IRA), ces deux dernières étant les plus violentes et toujours actives à ce jour.
 
Malgré ces dissensions, le but reste le même pour tous : retrouver une Irlande réunifiée et l’abandon de l’Irlande du Nord par le Royaume-Uni.
 
La suite?
 
En 1998 interviennent les Accord du Vendredi Saint qui rend victorieux le processus de paix bien que fragile et met fin aux Troubles. Les Accords prévoient une modification dans la constitution de la République d’Irlande stipulant l’abolition de la revendication territoriale de la République d’Irlande sur l’Irlande du Nord. Tony Blair pour le Royaume-Uni, Bertie Ahern pour la République d’Irlande, John Hume et Gerry Adams pour les catholiques et enfin John Trimble pour les protestants seront les signataires de cet accord.
 
Si la République d’Irlande semble avoir abandonné sa revendication sur le Nord, les partis politiques catholiques du Nord ne l’ont pas fait. Il faut dire que rien dans les accords ne prévoyait qu’ils cessent de le faire. Ainsi, à ce jour, les partis du SDLP et encore plus celui du Sinn Féin font toujours figurer dans leur programme politique leur désir de voir un jour une Irlande unie. La lutte continue sur le plan politique aujourd’hui.
 
Pour terminer, je vous donnerai encore cet éclaircissement et cette aide dans la lecture d’articles ici ou ailleurs à propos de l’Irlande du Nord.
 
– Ceux que l’on appelle les républicains et les nationalistes représentent la communauté catholique, favorable à la réunification avec l’Irlande.
– Ceux que l’on appelle les unionistes et les loyalistes(plus rarement les orangistes) représentent la communauté protestante désirant rester fidèle au Royaume-Uni.
 
 
 

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